L'un de vos arguments pour refuser de signer l'ANI a retenu mon attention : selon vous, l'accord emporte un affaiblissement des obligations des entreprises en matière de formation. Cette analyse ne me paraît pas pertinente. La seule question qui vaille est de savoir si ce dispositif constitue une avancée pour la formation des Français.
Je souhaite connaître votre avis sur le dispositif actuel de mutualisation en matière de formation. Avec un montant collecté de 6,3 milliards d'euros, peut-on considérer qu'elle est effective ?
Vous avez souligné trois caractéristiques essentielles de l'inspection du travail – l'indépendance, la fonction généraliste et le maillage territorial – pour regretter qu'elles disparaissent dans le texte. Celui-ci apporte pourtant, me semble-t-il, des moyens supplémentaires. Comment améliorer la lutte contre le travail non déclaré afin de poursuivre l'indispensable combat contre la fraude ?
Enfin, vous n'avez guère abordé la question de la décentralisation ni évoqué l'utilité d'une cartographie territoriale des emplois et des compétences.