Intervention de François Brottes

Réunion du 15 janvier 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

Monsieur le président-directeur général, je vous remercie d'avoir trouvé dans votre agenda un peu de temps à consacrer au Parlement français. Total, qui compte en tout 880 filiales, est le cinquième groupe pétrolier intégré international coté dans le monde. C'est la première capitalisation boursière de la place de Paris et la deuxième de la zone euro. En 2012, son chiffre d'affaires a atteint 200 milliards d'euros, pour un bénéfice de 12,4 milliards.

Chaque fois que vous publiez vos résultats et annoncez une distribution de dividendes, la nouvelle cause un certain émoi. On prétend par exemple que le groupe ne paie pas d'impôts en France, alors qu'il y acquitte, en impôts et taxes, au moins 1 milliard d'euros. Le groupe emploie 35 000 salariés dans l'Hexagone, sur un ensemble de 97 000 dans 130 pays. En outre, il réalise sur le sol national près de 2 milliards d'investissements bruts, intervient dans 149 sites dont 116 industriels, et commande chaque année 6 milliards d'achat à des fournisseurs français.

Propriétaire de cinq des huit raffineries en activité sur notre territoire, il a été frappé par la crise du secteur, comme les autres groupes pétroliers européens, et enregistré 500 millions d'euros de perte.

Pour se développer, Total continue à explorer le secteur des hydrocarbures, qui lui est historiquement attaché. Il investit dans le gaz de schiste. Il est enfin leader mondial dans le secteur solaire, où l'on ne l'attendait pas.

Votre présence nous intéresse particulièrement, à la veille du débat sur la transition énergétique. On vous sait direct. Le jeu des questions et des réponses devrait donc être particulièrement dynamique.

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