Intervention de Yves Barou

Réunion du 14 janvier 2014 à 16h45
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Yves Barou, président de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes, AFPA :

Nous voyons à l'AFPA des femmes entre trente et quarante ans qui, après une interruption d'activité, s'engagent dans une formation avec une réelle volonté de rebondir. En acceptant de vivre à distance de leur famille pendant plusieurs mois, elles consentent d'importants efforts, sur le plan financier et personnel.

Beaucoup de débats ont porté sur les réglementations européennes pour savoir si elles pouvaient conduire à un système concurrentiel, à une sorte marchandisation de la formation, avec la tentation du low cost. Un grand nombre de personnes considèrent que le « paquet Almunia » offre des possibilités. Si certains acteurs sociaux estiment que la formation peut être exclue du champ de la concurrence, cela me paraît excessif. Par contre, l'autorité régulatrice, l'État ou la région, peut contracter avec qui elle veut dans le cadre d'un service public. Cela n'est pas prévu dans la loi. Je suis donc persuadé qu'il existe des espaces de liberté. Le candidat François Hollande s'était engagé sur ce point auprès des organisations syndicales et en particulier l'AFPA.

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