Merci, monsieur le ministre, de nous informer aussi vite et aussi précisément. La réduction de notre déficit est un peu moins rapide que prévu, notamment parce que l'Europe nous a accordé deux années supplémentaires pour ramener notre déficit à 3 % en évitant un choc trop brutal pour l'économie. À quel niveau de déficit faut-il être pour parvenir à une stabilisation de la dette ?
Ma deuxième question porte sur les recettes. À combien peut-on estimer la perte de recettes générée par la variation de nos prévisions de croissance ?
Ma troisième question concerne la réduction des dépenses. Une baisse de 50 milliards avait déjà été budgétée pour réduire les déficits ; aujourd'hui on parle d'une réduction des charges des entreprises pour un montant de 15 milliards, et de 53 à 54 milliards de baisse de la dépense publique. J'ai compris que vous comptiez sur une relance de l'activité et donc sur de meilleures recettes, mais que pouvez-vous nous dire à propos de ces nouvelles annonces, sachant que, tous les ans, il sera un peu plus difficile de réduire la dépense ?
Enfin, que pouvez-vous nous dire sur l'évolution des taxes affectées ?