Intervention de Dominique Orliac

Réunion du 15 janvier 2014 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Selon les radicaux de gauche, la crise de la démocratie française affecte plus particulièrement les organisations syndicales. Alors que, en dépit des coups portés par la droite, la vie associative est bouillonnante dans notre pays, le syndicalisme attire moins d'adhérents et demeure dispersé malgré le front syndical qui s'était uni contre le CPE ou l'âge du départ à la retraite sous le précédent gouvernement. En se gardant de tout interventionnisme, le parti radical de gauche estime qu'il faut leur donner de nouveaux moyens d'intervention et d'expression. Quelle est votre position concernant la possibilité d'établir la primauté des conventions collectives de branche en France, mais également au sein de l'Europe, indépendamment de l'Union européenne ?

Que penseriez-vous de la création de section syndicales inter-PME et TPE ? Le parti radical de gauche verrait une piste intéressante dans l'autorisation de créer des groupements de syndicats permettant à des confédérations syndicales d'agir et de conduire des négociations ensemble, sans perdre leurs identités respectives.

Je m'interroge sur le principe de la validité des seuls accords ayant reçu l'approbation de syndicats représentant une majorité de salariés. Là aussi, je souhaiterais connaître votre opinion.

Enfin, que penseriez-vous de rendre obligatoire le vote aux élections professionnelles dans les entreprises ? Entendez-vous, comme la CGT, dénoncer la suppression des élections prud'homales ?

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