En cette période, il est très important que syndicats de salariés et employeurs soient capables de s'entendre. Je me réjouis que Force ouvrière conçoive que les parlementaires puissent avoir un travail à faire quand bien même un accord a été signé.
Même si je prends acte du progrès que constituent le passage de 120 à 150 heures du compte personnel de formation et les possibilités d'abondement, je ne comprends pas pourquoi le compteur reste bloqué à cette hauteur, insuffisante pour les formations qualifiantes dont le pays a besoin, alors même que l'enjeu n'est pas financier. Pourquoi ne pourrait-on pas aller plus loin ?
S'agissant de la représentation patronale, je suis très attaché à un mode électif qui serait la juste contrepartie de ce qui a été décidé pour les syndicats de salariés en 2008. Pourquoi en rester à l'adhésion ?
Enfin, parmi les organismes de formation, il y en a de très bons mais aussi de très mauvais. Le gaspillage n'est pas seulement une question de mauvaise utilisation des sommes, il est également le fait d'organismes qui ne forment pas du tout utilement les salariés. La liste des formations m'inquiète moins que la qualité des organismes qui les dispensent. Comment améliorer le système ?