Je voudrais d’abord m’adresser à M. Le Déaut, qui a porté, comme souvent, la voix de la science dans ce débat. Les expertises plurielles et contradictoires sont le travail de l’ANSES, dont je salue le sérieux et la qualité – qui sont reconnus de tous.
À André Chassaigne, je répondrai qu’il était temps, en effet, de légiférer, et qu’il était important que la loi prenne en compte les évolutions sociales et sanitaires. L’électro-hypersensibilité doit à cet égard être appréhendée sérieusement par le Gouvernement, et c’est ce que nous faisons, notamment avec Marisol Touraine. Nous en reparlerons au cours du débat. Mais puisqu’il a cité René Char, je le cite à mon tour : « Il n ’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve, ou on l’accomplit. »
Je ne doutais pas du soutien de François-Michel Lambert à cette proposition de loi. Je ne doutais pas non plus qu’il en viendrait à citer Platon dans ce débat. Nul doute que nous en aurons besoin… Platon disait en effet : « La nécessité est la mère de l’invention ».
Je remercie Jacques Krabal pour son soutien, qu’il a exprimé avec conviction. Je ne peux que souscrire à ses évocations répétées de Jean de La Fontaine, que je considère comme le préfigurateur de l’Agence française de la biodiversité.