Ce comité a pu explorer deux pistes principales. D’une part, l’abaissement de l’exposition du public aux radiofréquences émises par les antennes-relais ; d’autre part, la définition et l’expérimentation de nouvelles procédures de concertation et d’information locales pour accompagner les projets d’implantation de ces mêmes antennes. Grâce à des conditions de dialogue sereines, un premier rapport d’étape a été remis au Gouvernement par François Brottes au mois d’août 2011. Ce rapport a ouvert la voie à des travaux qui se sont poursuivis jusqu’à aujourd’hui.
Au cours du mois d’août 2013, les deux rapports finaux des travaux du COPIC m’ont été remis, ainsi qu’à Fleur Pellerin. Que disent-ils ?
Dans ses conclusions, le premier rapport affirme qu’environ 90 % des niveaux d’exposition sont déjà inférieurs à 0,7 volts par mètre, et 99 % inférieurs à 2,7 volts par mètre. En revanche, viser l’objectif d’une exposition maximale à un seuil étudié de 0,6 volts par mètre pour l’ensemble de la population conduirait à augmenter notablement le nombre d’antennes pour une même couverture réseau.