Les secousses de la crise, notamment à ses débuts, ont pris au dépourvu certains membres de l'Union qui s'appliquaient à respecter la sacro-sainte règle de l'équilibre budgétaire, telles l'Espagne ou la Grande-Bretagne. Ils ont découvert tout à coup l'importance de la dette privée. Tout le monde ou presque avait oublié l'agrégat de l'endettement global.
Alors que la crise se prolonge, la question de l'Europe ne masque-t-elle pas les différences qui s'accusent au sujet de ce que les uns et les autres attendent, ou non, de l'État ? Au-delà de la gouvernance, comment décliner une politique commune dans des pays aussi complémentaires ?