Vous avez, Madame la Présidente, le soutien de toute la Commission. Je souscris totalement à ce que vous avez dit. J'abonde dans votre sens lorsque vous relevez que l'évolution des mécanismes de financement de l'économie est préoccupante. Autrefois, l'actionnariat investissait dans l'entreprise, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Nous constatons ainsi que la durée de détention des actions, auparavant de plusieurs mois, est aujourd'hui de l'ordre de la seconde. Ce mouvement est fou, ce n'est pas le signe d'une croyance dans l'entreprise. Cette situation justifie une taxation car cette finance n'est pas au service de l'économie et fait preuve d'une extraordinaire volatilité.