C'est l'obsession des banquiers. Voilà pourquoi, dans une situation de fort ralentissement, nous passons beaucoup de temps à instruire chaque dossier, pour comprendre la situation le plus précisément possible. Les petites entreprises ne disposent pas toujours d'un niveau d'analyse très sophistiqué. Il existe évidemment un plan de trésorerie, mais rien ne garantit qu'il soit complet. On y décèle parfois des oublis involontaires. Quand l'entreprise est sur le fil du rasoir, le banquier est vigilant. Dans ce cas, je le répète : elle ne doit pas hésiter à nous saisir, pour que nous jouions le rôle d'amortisseur.