Intervention de Jeanne-Marie Prost

Réunion du 15 mai 2013 à 16h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Jeanne-Marie Prost, Médiatrice nationale du crédit au ministère de l'économie et des finances :

La BPI intervient déjà par la branche OSÉO. Garantir les banques commerciales est un moyen d'apporter des financements. D'ailleurs, la ligne « avance plus » a augmenté.

La Médiation a été instaurée pour que les banques commerciales, qui sont relativement solides en France, financent les entreprises et l'outil de production. Je vois tous les jours fonctionner le partenariat entre les outils publics ciblés et l'énergie privée, à laquelle ils servent de catalyseurs. Ma mission de Médiatrice est d'aider nos banques commerciales à financer l'investissement et la trésorerie, bref à faire leur métier.

Si, entre 2010 et 2011, le nombre de dossiers en médiation a beaucoup baissé, c'est soit que la crise a pris fin et que la situation économique s'est améliorée, soit que l'existence de la Médiation a poussé les banques à remettre en cause leur mode de travail avec les PME. Certains réseaux bancaires l'ont reconnu. Ils ont essayé de mieux les traiter. On doit se réjouir de ce que les acteurs puissent travaillent mieux et parviennent à financer l'outil économique.

Avez-vous comparé la situation de la France à celle des autres pays européens ? Il y a quinze jours, la BCE a publié des enquêtes alarmantes, dont il ressort qu'en Italie et en Espagne, les banques restreignent l'offre de crédit aux PME. Il serait très grave que cela se produise en France. En cas d'ajustement, nous sommes là pour rappeler aux banques qu'elles n'ont peut-être pas fait tout ce qu'il fallait et qu'elles doivent aussi prendre des risques.

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