Ce choix de l'impôt est d'autant plus incompréhensible que l'audit de la Cour des comptes, rendu public le 2 juillet, affirmait que « les ajustements budgétaires devront en priorité porter sur les dépenses », et que « le poids des dépenses publiques peut être réduit sans remettre en cause la qualité des services publics, grâce à des gains d'efficience collective. »
Au courage politique qu'il vous manque pour couper dans les dépenses, vous préférez la solution de facilité : l'augmentation des impôts. Pire, pour gagner les élections législatives, vous n'avez pas hésité à créer de nouvelles dépenses : augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire, coup de pouce, quoique misérable, au SMIC, retour partiel à la retraite à soixante ans.