Il conviendrait de définir différemment le concept d'Europe à deux vitesses : il ne s'agit pas de distinguer les États membres de la zone euro et les autres mais les pays qui traversent une crise profonde et ceux qui se portent bien. Sur ces deux plans, la Pologne se trouve dans la deuxième catégorie. Elle n'appartient pas à la zone euro – donc certains problèmes ne la concernent pas – mais elle souhaite participer aux travaux dont dépend l'avenir de l'Europe.
La menace principale est l'approfondissement de la coopération uniquement au sein de la zone euro et l'exclusion des autres pays, qui oeuvrent pourtant en faveur de la solidarité au sein de l'Union européenne. Nous nous trouvons à un moment crucial. Un jour, nous arriverons à une Union européenne à une seule vitesse ; j'espère que des réunions comme celle-ci nous rapprochent de cet objectif.