La crise actuelle est une crise de confiance. Deux pistes existent afin de résoudre la crise : la voie institutionnelle et la voie démocratique. La première passe par l'harmonisation fiscale, la seconde par la confiance, à travers l'association des parlements nationaux à tous les stades du débat européen. Nous ne connaissons pas les parlementaires européens, élus dans de trop vastes régions. Ce débat n'est d'ailleurs pas franco-français et j'aimerais entendre l'avis de nos collègues étrangers à ce propos. La confiance ne peut être rétablie que par l'intermédiaire des députés nationaux, qui détiennent la légitimité populaire. Une conférence exclusivement budgétaire serait insuffisante ; la politique industrielle ou la politique de recherche doivent aussi faire l'objet d'une discussion entre parlementaires nationaux et parlementaires européens.