Intervention de André Schneider

Réunion du 14 novembre 2012 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il faut davantage d'Europe, de pédagogie et d'humain. Pour mettre de l'harmonie, nous avons besoin d'instruments. Or ce « triangle » est un tout petit instrument susceptible de donner le la dans un grand orchestre. Je vous invite donc tous à être très sonores, en harmonie, pour le bien de l'Europe. Celle-ci s'essouffle parfois un petit peu et les débats sont très techniques, mais les représentants des peuples que nous sommes attendent que nous leur redonnions de la confiance, de l'espoir, du souffle. Pour cela, il faut commencer à la base, avec notre jeunesse, en lui faisant comprendre et en lui répétant, avec des illustrations concrètes, que l'Europe est un espace extraordinaire pour son épanouissement. Il faut dire aussi que nous avons besoin d'harmoniser les techniques et que celles-ci doivent avant tout être au service de l'humain.

Les interventions de nos collègues allemands laissent à penser que nous formons plutôt un carré, dans la mesure où les parlements nationaux dont nous sommes membres doivent rester très proches du Parlement européen. Permettez au député de la circonscription où se situe le siège du Parlement européen, de vous dire que les portes de Strasbourg sont grandes ouvertes. Le Parlement européen a beaucoup été évoqué jusqu'à présent, mais je n'ai entendu parler que de la ville de Bruxelles, qui ne fait pourtant pas partie de notre triangle. Je vous invite à une grande solidarité, à un peu d'humilité et a davantage de respect pour cette ville historique qui a vu naître l'Europe. J'ai grandi dans cette marmite européenne : impossible d'être alsacien sans être européen ; c'est là-bas que l'idée de l'Union européenne est née, dans la tête de certains que l'on prenait pour des rêveurs. Je rêve avec vous, je vous invite à rêver avec moi pour que nous fassions davantage d'Europe, davantage d'Europe humaine et que nous respections aussi les traités que nos pères ont mis en place. Je serais très heureux, madame la Présidente, qu'un jour nous nous retrouvions à Strasbourg.

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