Madame la Commissaire, vous avez beaucoup insisté sur l'enseignement supérieur, à propos duquel nous examinerons dans quelques semaines un projet de loi qui a été présenté aujourd'hui en Conseil des ministres. Vos objectifs pour 2020 sont ambitieux, mais l'on ne peut que les approuver. L'évolution du niveau de qualification requis exige que 40 % des Européens âgés de 30 à 34 ans soient diplômés de l'enseignement supérieur à l'horizon 2020 ; sachez qu'en France, nous approchons déjà les 50 %.
Mon collègue Jacques Myard m'a demandé d'appeler votre attention sur le véritable matraquage de la langue anglaise au sein de la Commission, alors que les institutions européennes devraient être les premières à faire vivre la diversité linguistique.
Comment comptez-vous convaincre les universités françaises de rejoindre l'important projet U-Multirank lancé sous la présidence française de l'Union par Valérie Pécresse, alors ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ?
Comment fonctionneront concrètement les alliances de la connaissance entre universités et entreprises ?
Enfin, quelles orientations entendez-vous donner, d'ici à 2020, à l'Institut européen de technologie – European Institute of Innovation and Technology, ou EIT –, destiné à soutenir le développement de start-up au niveau européen ?