Intervention de Sandrine Doucet

Réunion du 19 mars 2013 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Merci de votre exposé, Madame la Commissaire ; je profite de votre présence pour remercier la Commission de l'accueil qui m'a été réservé à Bruxelles, où je me suis rendue pour préparer mon rapport sur le programme Erasmus.

Par deux fois, à la veille de sommets européens, c'est à propos de la jeunesse qu'a été sonnée l'alarme : en décembre à propos d'Erasmus, en mars au sujet du taux de chômage des jeunes, qui atteint 24 % dans l'ensemble de l'Union. Le président du Parlement européen a d'ailleurs estimé qu'il faudrait débloquer autant d'argent pour la jeunesse que l'on a pu le faire pour les banques.

En ce qui concerne le système de caution des prêts pour les étudiants en master, le rapport de Mme Doris Pack ne parle que de « garanties partielles ». Cette limitation est de nature à inquiéter les familles – car ce sont elles qui vont investir dans la mobilité des jeunes. En outre, au vu des différentes auditions, il apparaît nécessaire d'installer au plus près des étudiants, dans les universités, des administrations dédiées au programme. Quel rôle les agences nationales peuvent-elles jouer à cet égard ?

S'agissant enfin de U-Multirank, il y a semble-t-il un décalage entre les attentes de Mme Fioraso, qui a insisté sur la place à réserver aux sciences sociales parmi les critères d'évaluation, et le choix des quatre domaines dans lesquels les universités vont être regroupées – génie mécanique, génie électrique, économie et mathématiques. Où sont les sciences humaines ?

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