À ce stade de notre débat, j'interrogerai le Gouvernement sur la situation créée aujourd'hui par certains déserts médicaux, comme on dit, du moins par certains déficits d'installation de jeunes médecins là où des praticiens généralistes font valoir leurs droits à la retraite. Certaines communes décident de faciliter l'installation de nouveaux praticiens, et certaines officines canalisent vers notre territoire national des médecins formés dans des pays récemment entrés dans l'Union européenne, dont la maîtrise de la langue française est incertaine, dont le niveau de formation et donc la fiabilité des soins qu'ils peuvent dispenser pourraient être aléatoires. Il s'agit là d'un problème extrêmement grave, qui touche à la garantie de la qualité des soins dans notre pays.
Je voudrais savoir, madame la ministre, si vous envisagez de vous pencher sur cette situation qui, dans certaines régions de France, dans certaines communes, pose des problèmes. Elle entraîne parfois des drames et commence à poser des problèmes judiciaires.