L'anticipation est la clé de la réussite. Plusieurs outils sont à disposition des entreprises à cet effet.
Le chef d'entreprise et les représentants syndicaux peuvent signer, en cas de restructuration, un accord de méthode dans lequel ils conviennent notamment d'aménager le calendrier et les délais. Cela suppose de nouer un dialogue social sur les difficultés économiques de l'entreprise, ce qui n'est jamais facile. En outre, grâce à la signature d'un accord de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC), qui permet notamment de prévoir la disparition de certains métiers, les réductions d'emploi peuvent être anticipées.
L'objectif est de parvenir par ces accords d'entreprise à éviter le plan de sauvegarde de l'emploi et à créer les conditions propices à la formation des salariés, aux départs volontaires et à la création d'entreprises.
L'accord national interprofessionnel accentue l'incitation au dialogue social au sein de l'entreprise, à l'anticipation ainsi qu'à la formation tout au long de la vie qui est essentielle pour des salariés bousculés voire menacés par les évolutions technologiques.