On parle beaucoup des droits dans notre assemblée, au point que ce terme en vient à être divinisé, mais peu des devoirs – lesquels figurent pourtant dans toutes les constitutions de notre pays. Cette idéalisation des droits est un danger, car la société risque de ne pas savoir réagir face à certains individus qui nient totalement notre conception du droit, voire de la vie. Ainsi, on commet en France un viol par minute, ce qui est une atteinte exorbitante aux droits des personnes violées. Combien de ces viols sont commis par des récidivistes dont les droits ont été trop bien défendus ? Notre société n'est pas faite d'anges et l'angélisme n'y a pas sa place.