Je suis une ancienne eurodéputée qui a été élue sur une liste nationale. L'implication dépend des individus, pour ma part, je présentais mon travail, sous forme de courrier régulier, aux deux régions dont je m'occupais que sont la Région Rhône-Alpes et la région Auvergne.
Le mode de scrutin a peu d'influence comparé à la mobilisation des individus. Et je crains que si la montée des extrêmes continue en Europe, le choix d'un mode de scrutin interrégional ne sera pas suffisant pour empêcher la montée des extrémismes en 2014.
Le mode de scrutin franco-français tourne davantage autour de la question d'un mode de scrutin majoritaire ou non. Pour ma part, je suis davantage sensible au mode de scrutin allemand qui me semble à la fois plus complexe et plus représentatif.
Ce que je souhaitais mettre en évidence c'est que si un parti désignait un candidat à la Commission cela permettrait de mieux personnaliser les enjeux de la campagne.