Je m'associe également à la question de notre collègue Joaquim Pueyo s'agissant des 3 %. Qui plus est, je l'élargis à la prise en considération des investissements qui devront être faits dans le cadre de l'adaptation au changement climatique, qui représentent déjà un coût pour nombre d'États membres. Dans l'Europe, l'Espagne et le Portugal sont beaucoup plus victimes du changement climatique que d'autres États, ce qui leur cause des difficultés budgétaires. Je m'interroge sur ces 3 % qui finissent par ressembler à un dogme.
L'Europe bénéficie de l'intervention française au Mali sans en payer le prix. Cela commence à créer de vrais problèmes de distorsion.