Je me réjouis de la création du ministère des Droits des femmes, de l'augmentation des crédits du programme et des crédits dédiés aux politiques transversales et enfin de la relance du Comité interministériel aux droits des femmes, qui illustre la volonté du Gouvernement d'agir concrètement.
Madame la ministre, vous n'avez pas abordé la question de la parité, dans la vie politique et les institutions mais également au sein des conseils d'administration des grandes entreprises. La législation actuelle a des lacunes et les dispositions incitatives ont montré leur insuffisance. Comment envisagez-vous de développer la parité ?
La fin des stéréotypes passe par l'éducation à l'égalité et le respect entre les sexes. Je salue votre volonté, annoncée dans la presse, d'enseigner la lutte contre le sexisme dès la maternelle, étant entendu que cette démarche doit être reprise par tous les acteurs de notre société, en particulier la grande distribution.
Qu'en est-il de la formation spécifique des enseignants du lycée en vue des enseignements d'éducation à la sexualité ?
En ce qui concerne le soutien au tissu associatif, j'ai été alertée dans mon département de la Somme sur la situation de femmes victimes de violences conjugales qui ne trouvent pas de structure d'accueil et se retrouvent dans la rue avec leurs enfants.
Enfin, dans la mesure où les femmes sont toujours les plus concernées par la garde des enfants, que pensez-vous du partage du congé parental entre la mère et le père ?