Il s'agit d'un projet de résolution reprenant les diverses contributions formulées il y a deux semaines. Nous avons apporté les modifications de forme qui nous étaient demandées et nous avons enlevé les éléments susceptibles de donner le sentiment que nous pouvions être vindicatifs vis-à-vis des institutions européennes.
Nous demandons donc à la Commission européenne d'engager une réflexion sur l'impact des taux de change sur l'économie européenne. Le président de la Banque centrale européenne, Louis Gallois, dans son rapport, se sont exprimés sur ce sujet, de même que l'OCDE ou le FMI. Nous demandons donc aux différentes institutions de débattre de la définition du rôle de chacun dans la détermination de la politique de change.
Nous avons d'un côté le texte des traités et de l'autre des prises de position qui peuvent apparaître contradictoires, comme celle du président du Conseil qui considère qu'il n'a pas à intervenir, car les traités l'en empêcheraient, ce qui à mes yeux est faux. Aussi demandons-nous qu'un débat sur la stratégie du taux de change soit inscrit à l'ordre du jour du Conseil européen.
Je voudrais souligner également l'excellence du travail de notre commission, notamment sur les marchés publics ; nous avons en effet aujourd'hui une Europe qui n'est pas « ouverte » mais « offerte » et ne doit pas être naïve. Dans le cadre de la mondialisation il nous faut affirmer la voix de l'Europe.