Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 12 mars 2013 à 16h45
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Comme je l'avais indiqué lors de notre précédente réunion consacrée au même sujet, l'UMP, dans sa majorité, s'abstiendra. Nous avions souhaité, il y a deux semaines, que des modifications de forme et de fond soient apportées à la proposition de résolution. Les questions de forme ont été résolues. Sur le fond, le gouvernement est habilité à saisir lui-même le Conseil européen ; aussi notre avis doit-il s'adresser davantage au gouvernement qu'à la Commission européenne. D'une manière générale, il faut faire attention lorsqu'on aborde ces questions de change. En France, on part très communément du postulat selon lequel un euro faible est avantageux pour les exportations françaises. Mais, ainsi que l'avait souligné notre collègue Gilles Savary il y a deux semaines, il s'agit d'un raisonnement franco-français. Il ne faut en effet pas omettre qu'une monnaie faible renchérit le coût des importations. Au total, on n'est pas certain des effets positifs. Je tiens enfin à rappeler que ce n'est pas le Conseil européen qui s'y oppose, mais l'Allemagne qui, même avec un euro fort tel que nous le connaissons, enregistre un excédent commercial de 180 milliards d'euros.

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