Intervention de Jacques Myard

Réunion du 12 mars 2013 à 16h45
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Je vais m'exprimer en mon nom propre, et je tiens d'ailleurs à préciser que je n'ai jamais été cloné ! Je me félicite que cette question vienne en fin en discussion. Lorsqu'on prend les documents produits par le ministère des finances, notamment le programme de stabilité de la France pour 2012-2016, il est écrit noir sur blanc qu'une appréciation de 10 % de l'euro contre toutes les devises conduirait, à taux d'intérêt réel inchangé, à une moindre activité de 0,6 point la première année. Au bout de trois ans, l'impact serait de – 1,2 point sur l'activité. C'est page 41 du programme de stabilité, si je me souviens bien.

Une monnaie est un instrument qui doit être adapté à l'économie. Il est donc important que le Conseil européen arrête la politique de change. Ce n'est pas de la seule compétence de la Banque centrale européenne, qui ne peut plus dire, comme Jean-Claude Trichet lorsqu'il la gouvernait, « l'euro, c'est moi ».

Il faudrait rajouter un quatrième point dans la proposition de résolution, qui préciserait que le Conseil européen prend ses responsabilités pour adopter un taux de change qui permette la croissance dans tous les pays de la zone euro, et ainsi, la lutte contre le chômage.

Les surplus allemands montrent bien qu'il existe des problèmes d'ajustements monétaires.

Mais, j'approuve la proposition de résolution qui nous est soumise.

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