Il est important de ne pas faire une confusion majeure : la dévaluation compétitive n'est pas l'un des objectifs fixés par le texte proposé. Ce que je vous dis, c'est que la volatilité du taux en elle-même est un sujet. Le taux d'élasticité des exportations françaises est quatre fois supérieur à celui de l'Allemagne en fonction du taux de change. L'objectif n'est pas de cibler l'Allemagne.
Le précédent Président de la République et l'actuel ont tous deux porté l'exigence de mettre de la politique dans notre politique de change.
Ce que nous avons enlevé du texte, c'est que le Conseil n'avait pas à se défausser de ses responsabilités.
Sur le quatrième point proposé par notre collègue Jacques Myard, on pourrait ajouter que le Conseil peut fixer, à l'issue d'un débat, le taux de change de l'euro.