Intervention de Danielle Auroi

Réunion du 12 mars 2013 à 16h45
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi, Présidente :

Ce rapport me met mal à l'aise, tant sur la forme que sur le fond. La France me semble s'opposer à l'Union européenne et certains arguments importants, que vous avez énoncés lors du débat, ne figurent pas dans la proposition de résolution. Ainsi la défiance que vous évoquiez entre les pêcheurs et l'Union européenne n'apparaît pas explicitement. La nécessité de garder des ressources halieutiques en quantité suffisante pour les générations futures ne figure pas non plus. La défense d'une forme de pêche artisanale ne se trouve qu'à la fin du texte alors qu'elle devrait être davantage mise en exergue. En l'état du texte, je serai amené à voter contre, alors que la discussion met en évidence que nos positions ne sont pas si éloignées qu'il n'y paraît et qu'un consensus pourrait être trouvé.

Il faudrait également souligner les problèmes et les questions que soulève la pêche industrielle, notamment en ce qui concerne l'utilisation des filets. Cela pourrait également figurer dans les considérants.

En ce qui concerne le protocole de Nagoya relatif à la défense de la biodiversité, plus précisément de l'entièreté de la biodiversité, que ni la France ni l'Union européenne n'ont encore ratifié, il est toujours en débat. Sur la notion d'entièreté de la biodiversité cela me semble en contradiction avec ce qui figure dans le projet de résolution. Le soutien à l'aquaculture pose très sérieusement la question de la réintroduction de l'utilisation des farines animales.

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