Si l'on ne peut que se féliciter de l'opération Serval menée au Mali, je suis, pour ma part, particulièrement inquiet en ce qui concerne la formation de l'armée malienne qu'il va falloir rapidement mettre en oeuvre pour suppléer nos troupes sur le terrain. De l'état de déliquescence de cette armée à la sélection entre militaires originaires du Sud ou du Nord, en passant par le rôle à réserver au capitaine Sanogo, les difficultés ne manqueront pas. Quelle participation peut-on attendre des membres de l'Union européenne, tant en nombre de formateurs qu'en financements ?