L'actionnaire de SIS France qui est la SNCF a souhaité mettre en oeuvre, de manière spontanée, une action de revitalisation, c'est-à-dire sans qu'elle soit obligée par les textes. D'autres projets émergent, sur le territoire de Calais, dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, sous le format de start-up, avec un partenariat de l'université de la Côte d'Opale. Cela donne une dynamique d'avenir sur un territoire qui a connu une baisse de son industrie et des difficultés sur ses activités maritimes. Une partie de l'enjeu tient à la manière dont on demande à l'entreprise d'agir sur la revitalisation. L'État a raison d'être exigeant sur le rôle que doit tenir une entreprise en matière de revitalisation et pas seulement en termes de montant financier. Si l'entreprise ne s'investit pas personnellement sur la revitalisation, l'Etat veille à ce qu'elle fasse appel à des structures de qualité, dans le contenu et le suivi. L'enjeu est désormais dans le suivi, une fois que la convention est conclue, en s'assurant que l'entreprise a respecté ses engagements.