En 2012, la BCE a perçu 1,1 milliard de produits d'intérêts sur la dette souveraine, dont 555 millions pour la seule Grèce. Ces produits seront rétrocédés en dividendes aux banques centrales nationales, et les États verseront ensuite de l'argent pour venir en aide à l'État grec. Ne serait-il pas plus simple, plus efficace économiquement et peut-être plus moral de faire payer moins cher le soutien que l'Europe accorde à ce pays ?
Pour donner de la stabilité et de la sérénité aux banques européennes, on a évoqué à un moment une opération de refinancement à long terme (LTRO) à échéance plus longue – cinq ans au lieu de trois – et moins chère que le prêt consenti fin 2011. Où en êtes-vous dans votre réflexion à ce sujet ?
Vous avez évoqué la mise en place d'asset-backed securities (ABS) visant à titriser les paquets de crédit aux PME et susceptibles d'être déposés ensuite à la BCE comme « collatéraux » afin d'améliorer le financement de cette catégorie d'entreprises. Où en êtes-vous dans cette réflexion ?