– Je vous donne quelques informations chiffrées. L'investissement dans les infrastructures, créateur d'emploi et de compétitivité, a été le plus touché par l'accord au Conseil, avec 40 % de diminution des crédits par rapport à la proposition de la Commission. Cette dernière proposait 50 milliards d'euros dont 30 milliards pour les transports, 10 milliards pour les télécommunications et 10 milliards pour l'énergie. Pour les télécommunications, au lieu de 9,5 milliards d'euros, 1 milliard seulement a été attribué, pour l'énergie 5 milliards et pour les transports 23 milliards. Mais sur ces 23 milliards, 10 milliards proviennent du fond de cohésion et restent sous la régulation de ce fonds afin qu'une partie des investissements destinés aux pays de la cohésion portent sur des projets à valeur européenne ajoutée. Donc en réalité, ce sont 13 milliards de crédit qui sont proposés pour les transports pour l'ensemble des États membres.
Si on compare avec le budget actuel de l'Agence exécutive du réseau transeuropéen de transports qui est de 8 milliards d'euros, on constate que l'augmentation en euros constants est finalement faible. Quant à l'énergie, secteur essentiel aujourd'hui, la diminution est de 50 %. Ce qui est frappant, c'est que c'est sur les instruments de croissance que les arbitrages ont été les plus durs !