Vous avez évoqué la nécessité pour l'Europe d'accueillir 50 millions d'étrangers supplémentaires, signe que notre continent souffre d'un déficit démographique et que sa population est vieillissante. Mais peut-être faut-il s'en réjouir, dans la mesure où les jeunes, contrairement aux personnes âgées, ont de plus en plus tendance à rejeter la politique de l'Union européenne et les traités que concluent ses membres…
La France et l'Allemagne ont souvent été à l'origine de projets destinés à faire évoluer l'Union européenne, en matière économique, sociale ou autre. Savez-vous si une initiative franco-allemande est envisagée pour rapprocher l'Union de ses citoyens ?
Le renforcement de l'Union européenne passe par un approfondissement politique, ce qui implique que les États membres acceptent de nouveaux transferts de souveraineté. Pouvez-vous indiquer, monsieur Terrenoire, quels sont, sur ce dossier, les points de convergence et de divergence entre la France et l'Allemagne ?
Enfin, l'année prochaine aura lieu la célébration du centenaire du premier conflit mondial, et en tant qu'élu de la Marne, je suis particulièrement concerné. Savez-vous si, au nom de l'amitié franco-allemande, il est dans l'intention de la France d'associer les autorités de Berlin à cette commémoration ?