Merci, monsieur le ministre, pour votre excellente présentation. À propos de la République centrafricaine, notre collègue Poniatowski a posé la question de fond : officiellement, nous ne nous mêlons de rien, mais nous avons envoyé des forces sur place pour restaurer l'ordre et permettre la tenue des élections, et le choix de ceux qui vont conduire la transition n'est pas absolument neutre ; comment comptez-vous favoriser la sortie de crise au niveau politique ? Je vois mal sur qui nous pourrions nous appuyer.
S'agissant de l'Iran, vous posez parfaitement le problème, qui est de trouver l'équilibre entre le seuil de la production nucléaire et le renoncement à cette production. À ce sujet, quelles sanctions précises seront levées le 20 janvier prochain ?
À propos de la Syrie, je partage le point de vue exprimé par mes collègues Myard et Marsaud : il sera très compliqué d'en finir avec ce drame si les sunnites et les chiites ne se parlent pas. En réalité, l'Arabie saoudite et l'Iran mènent en Syrie une guerre par procuration ; comment prétendre en finir s'ils ne sont pas représentés à Genève ? De la même manière, on ne parviendra pas à la paix en Afghanistan sans un accord entre l'Inde, le Pakistan et l'Iran.