En 2011, il est passé de 148 milliards à 90 milliards d'euros. Monsieur le ministre, nous avons été étonnés de vous entendre dire que nous n'étions pour rien dans cette baisse, due, selon vous, à la fin du plan de relance.
Mais, monsieur le ministre, c'est précisément ainsi qu'a été imaginé et construit le plan de relance, pour relancer les investissements à un moment crucial marqué par les difficultés économiques. La différence entre vous et nous, c'est que vous relancez la dépense pérenne. Et c'est bien ce qui pose problème dans ce PLFR.
Le budget 2011, avec l'application de la norme zéro valeur, a sonné le glas de la dépense publique supplémentaire justifiée par l'inflation et pourtant la croissance n'était pas au rendez-vous du fait de la crise des dettes souveraines de juillet 2011.
Notre gestion, celle dont notre pays a besoin, se fondait sur le gel des dépenses, la baisse du nombre des fonctionnaires et la stabilisation de la masse salariale de l'État – une première depuis la Seconde Guerre mondiale –, ainsi que sur la baisse sans précédent des déficits. Les taux d'intérêt historiquement bas dont bénéficie actuellement notre pays ne sont-ils pas, d'ailleurs, la preuve ultime de la politique vertueuse que nous avons conduite pendant cinq ans ?