Je me réjouis que les outre-mer ne soient plus oubliés dans le financement des PAE. Dans la forêt guyanaise, qui s'étend sur presque 8 millions d'hectares et représente le tiers de la forêt nationale, l'orpaillage clandestin cause un désastre écologique. Malgré différentes initiatives des pouvoirs publics, le phénomène prend de l'ampleur, au grand dam des habitants. Met-on réellement tout en oeuvre pour protéger l'environnement ? Il ne s'agit pas d'une affaire franco-française, puisque ceux qui saccagent la forêt viennent souvent des pays voisins, Brésil et Surinam. Le PAE permettra-t-il d'engager une coopération efficace avec ces États ? Quel sera le mode de répartition des crédits ?