Le problème identitaire ne s'est jamais posé comme tel en Centrafrique mais il y avait des frustrations, des discriminations. Pendant plusieurs années, la communauté musulmane a été discriminée s'agissant de santé, d'éducation. Elle ne jouissait pas de la liberté de circulation et ses membres, majoritairement des commerçants, étaient rackettés au maximum, d'où la satisfaction de certains d'entre eux de voir la Séléka arriver au pouvoir pour rétablir l'ordre. Malheureusement, la Séléka n'a pas fait l'affaire.