Intervention de Oumar Kobine Layama

Réunion du 22 janvier 2014 à 17h15
Commission des affaires étrangères

Oumar Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine :

C'est à l'Union africaine de faire la police, mais sans doute est-elle limitée dans ses actions et doit-elle être assistée. Un jeune enfant n'a pas tout de suite la force de marcher seul.

Le Tchad répète souvent qu'il aide la République centrafricaine, mais, depuis le coup d'État de Bozizé et celui de Djotodia, le tissu économique a été mis à mal par les pillages dont le butin est parti au Tchad et au Soudan. Si le Tchad voulait vraiment aider la Centrafrique, il devrait fermer ses frontières pour bloquer ces flux. Il ne l'a jamais fait. Et nous avons été étonnés qu'il ait reconnu qu'il y avait dix mercenaires tchadiens au sein de la Séléka. Si le président de la conférence des chefs d'État de la Communauté des États d'Afrique centrale savait, pourquoi n'a-t-il rien fait alors que, sur le terrain, les hommes disent qu'il suffit de les payer pour qu'ils rentrent chez eux ? Djotodia a admis devant nous ne pas savoir comment certains mercenaires avaient rejoint la Séléka.

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