Je remercie M. Michaïlof d'avoir souligné la qualité des nombreux rapports parlementaires sur le thème de l'aide au développement. Il y a peu, je demandais quel était le poids de la diplomatie parlementaire, qui pourrait s'adjoindre utilement à la diplomatie nationale.
Alors que les ONG sont assez coûteuses en fonctionnement – c'est autant d'argent qui n'est pas redistribué –, les partenariats conclus directement entre de petites communes françaises et de petites communes africaines, en matière agricole par exemple, sont très efficaces. N'est-ce pas les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ? Une maison familiale rurale de ma commune a conclu un partenariat de ce type, fondé sur le savoir-faire et les relations humaines : avec peu de moyens, les résultats obtenus ont été excellents. Ne devrait-on pas mettre davantage en avant ces partenariats, à même d'assurer à notre pays un rayonnement, certes moins prestigieux qu'une visite de chef d'État et de Premier ministre, mais très intéressant néanmoins ?