En matière de formation professionnelle, le projet de loi dote les régions d'un bloc homogène de compétence mais prévoit aussi un pilotage du système par quatre acteurs – État, régions, représentants des chefs d'entreprise et organisations syndicales. Ne craignez-vous pas que ce système engendre des dérapages ? À qui devront s'adresser les salariés ou les chômeurs désireux de suivre une formation ? On peut admettre que ces quatre acteurs soient associés au sein d'une instance de concertation, mais la désignation d'un chef de file me paraît nécessaire pour rendre la décentralisation des compétences effective. Sur cette question du pilotage, le texte n'est pas satisfaisant.