La crise économique explique sans doute pour partie la diminution des entrées en apprentissage signalée par notre collègue Vercamer, mais la complexité des dispositifs et les inquiétudes des familles sur les conditions de vie des apprentis peuvent également y avoir contribué. Le projet de loi devrait aider à lever ces difficultés. En tout état de cause, je tiens à saluer l'engagement des professionnels et des entreprises qui forment les apprentis et à les assurer de notre volonté politique de développer l'alternance.
Monsieur le ministre, je reviendrai sur une « question qui fâche » que j'avais déjà posée lors de la discussion de la loi de refondation de l'école. Le jeune entre en apprentissage après la classe de troisième et à l'âge de quinze ans, il n'est pas question d'y revenir. En revanche, je trouve dommage qu'un adolescent qui a ces quinze ans au cours du dernier trimestre de l'année civile ne puisse pas devenir apprenti à la rentrée. Je compte donc déposer un amendement permettant de faire preuve de souplesse. Si l'on veut développer l'apprentissage et atteindre l'objectif de 500 000 apprentis à l'horizon de 2017, il convient de répondre à cette demande et aux besoins des employeurs.