Le réseau Cap emploi assiste les personnes handicapées, plus touchées que le reste de la population par le chômage, dans leur recherche d'un emploi ou les aide à conserver celui qu'elles ont. Parmi le public ainsi suivi, 40 % ont plus de 50 ans et 75 % ont un niveau de formation V – équivalent au brevet d'études professionnelles (BEP), au certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou au brevet des collèges –, si bien qu'ils quittent difficilement ce dispositif. L'accompagnement de ces personnes s'avère donc complexe et long. Les Cap emploi, opérateurs spécialisés, s'inquiètent aussi de leur positionnement par rapport à Pôle emploi, aux missions locales et, surtout, à l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) qui les finance. D'autre part, l'intensité et la qualité de leur action varient selon les régions. Monsieur le ministre, confirmez-vous leur rôle d'opérateurs spécifiques chargés d'accompagner les personnes handicapées vers l'emploi ou dans l'emploi ?
(Présidence de Mme Martine Carrillon-Couvreur, vice-présidente de la Commission)