Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Avenir de la ligne ferroviaire paris-belfort

Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement :

Monsieur le député, veuillez excuser l’absence de Frédéric Cuvillier, actuellement en réunion avec le Premier ministre.

Le Gouvernement est très attaché aux trains d’équilibre du territoire, qui sont essentiels en termes de desserte. Votre territoire est directement concerné, tout d’abord par l’obsolescence de matériels dont la question du remplacement n’a jamais jusqu’à maintenant été traitée. Comme vous le savez, l’État a décidé de renouveler l’ensemble du matériel roulant des lignes TET entre 2015 et 2025 et la ligne Paris-Belfort bénéficiera du quart de la première enveloppe de 510 millions d’euros qui a été engagée en décembre dernier. Cette décision lève, s’il en était besoin, les incertitudes sur la pérennité de l’exploitation de la ligne et elle permet d’ores et déjà d’assurer le maintien d’un service substantiel entre Paris et Troyes, dont deux allers et retours prolongés jusqu’à Mulhouse, dans une meilleure qualité de service et de confort. Le rétablissement du terminus de la ligne à Mulhouse est important pour l’aménagement des territoires et répond à une demande formulée régulièrement par les élus et les associations d’usagers.

Par ailleurs, un programme important de rénovation de l’infrastructure est engagé par Réseau Ferré de France. Le dispositif de surveillance de la ligne a également été renforcé afin d’anticiper les aléas et d’optimiser la qualité de l’information.

S’agissant du maintien du nombre de dessertes, les discussions se poursuivent. Une réunion a eu lieu le 23 juillet dernier, et une autre va être programmée. Frédéric Cuvillier entend les inquiétudes. Le dialogue doit donc se poursuivre. Mais il souhaite aussi que les analyses sur les besoins de transport sur la ligne soient partagées et que chacun prenne ses responsabilités, s’agissant de l’intérêt des usagers, de la qualité, de la régularité, mais aussi de la nécessaire maîtrise des finances publiques.

N’est-il pas préférable d’avoir moins de trains par jour avec du matériel roulant neuf, une qualité de service à la hauteur et des horaires de train adaptés au besoin des usagers, aux heures de pointe par exemple, pour les allers et retours domicile-travail, plutôt que de conserver coûte que coûte un nombre élevé de dessertes avec une qualité impossible à maintenir et une contribution publique de plus en plus élevée ? À cet égard, Frédéric Cuvillier rappelle que le maintien de quinze allers et retours en 2014 n’était pas possible en raison d’un manque de fiabilité du plan de transport.

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