J’insiste sur la question de l’état des voies, et non du matériel roulant. La liaison Grenoble-Gap souffre d’une absence de travaux et la question de l’automatisation de la signalisation est posée. Les dirigeants de RFF que j’ai rencontrés la semaine dernière m’ont proposé non pas l’automatisation de la ligne, mais qu’elle fasse partie de celles sur lesquelles sera testée une nouvelle façon de gérer le trafic. Si l’État français a bien à coeur de ne pas oublier les Hautes-Alpes dans son schéma de désenclavement et de transport, il est pour le moins nécessaire d’agréger la ligne Grenoble-Gap aux lignes sur lesquelles la SNCF testera son nouveau système.