Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Projet de ligne à grande vitesse montpellier-perpignan

Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche :

De quel sacrifice parle-t-on, monsieur le député ? Vous avez vous-même noté que, depuis quinze ans, le dossier que vous évoquez souffrait d’un certain immobilisme. Dès son arrivée en 2012, le Gouvernement a pris la mesure de l’enjeu de cette infrastructure qu’est la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan. Comme vous le savez, nous avons conclu le partenariat permettant la réalisation du contournement Nîmes-Montpellier, grâce à une participation de l’État à hauteur de 65 %, ce qui représente la modique somme de 900 millions d’euros. Les travaux en cours devraient permettre une mise en service à l’horizon 2017.

Par ailleurs, nous travaillons actuellement à la réalisation des gares nouvelles de Montpellier et de Nîmes. Je vous rappelle également que j’ai pris la décision, en janvier 2013, du déplacement de l’autoroute A9 à Montpellier, nécessaire pour la réalisation de l’opération et représentant un budget de l’ordre d’un milliard d’euros. Ces exemples montrent la mobilisation du Gouvernement sur les enjeux transnationaux qui concernent directement votre région.

Le 15 décembre dernier, nous avons vécu un grand moment dans votre région avec l’inauguration des liaisons ferroviaires directes en TGV entre la France et l’Espagne, à laquelle je m’étais rendu en compagnie de mon homologue espagnole, Ana Pastor. Le même jour, nous avons décidé de poursuivre les études relatives à la liaison Montpellier-Perpignan, qui devront déterminer les modalités de desserte des agglomérations, avec l’objectif de stabiliser les financements dans le cadre des conclusions de la commission Mobilité 21.

Le succès obtenu par le Président de la République en matière de financement du réseau de transport transeuropéen – le fameux budget RTE-T, en très nette augmentation – nous permettra d’optimiser les processus et de faire en sorte que le chantier d’infrastructure, qui constitue un enjeu essentiel, et mes actions montrent à ce propos que nous avançons en confiance avec les acteurs locaux, puisse aboutir.

Pour ce qui est du caractère prohibitif du coût des transports, je rappelle que la politique tarifaire relève de la compétence de la SNCF. À l’heure actuelle, près de quatre clients sur cinq bénéficient de tarifs réduits, pouvant descendre jusqu’à un 50 euros. Néanmoins, nous demeurons attentifs à ce que le plus grand nombre de nos concitoyens puisse accéder au réseau ferroviaire à grande vitesse.

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