Intervention de Franck Montaugé

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Aménagement des routes nationales nos 21 et 124

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Montaugé :

Dans un contexte d’affirmation et de développement des métropoles, l’avenir des territoires périphériques qui se situent dans leurs aires d’influence est notamment subordonné à la qualité des infrastructures de transport disponibles, qu’il s’agisse de la route, du rail ou du très haut débit.

Dans son rapport à la métropole toulousaine et aux villes moyennes des départements voisins, le Gers est particulièrement concerné par cet enjeu. L’État et les collectivités locales – conseil général du Gers, conseil régional de Midi-Pyrénées et agglomération du Grand Auch – se sont engagés dans la modernisation de la RN 124 entre Auch et Toulouse. Je tiens à saluer cette implication. La charge financière de ces travaux est contractuellement répartie entre l’État, à hauteur de 45 %, et les collectivités locales – région, département et agglomération – pour les reste.

Monsieur le ministre, je sais votre attachement au développement et à l’égalité des territoires, notamment ruraux. Les Gersois souhaitent que les travaux restant à réaliser sur la RN 124, à savoir le contournement de Gimont et la liaison Gimont-L’Isle-Jourdain, soient engagés sans tarder et que le calendrier contractuel prévoyant un achèvement en 2017 soit respecté. Pouvez-vous nous dire si l’engagement pris par l’État sera respecté ?

Par ailleurs, le désenclavement du territoire gersois passe aussi par la modernisation et la sécurisation de la RN 21, du nord au sud du département du Gers, notamment par la création de la déviation nord-sud contournant la ville d’Auch, dont le fonctionnement urbain est fortement perturbé par des flux permanents de poids lourds, ce qui rend la traversée de ce chef-lieu de département très accidentogène. Dans une perspective d’accessibilité répondant aux enjeux économiques et de plus grande égalité des territoires, pouvez-vous nous dire quelle contribution significative l’État envisage d’apporter à ce projet ?

Il ne s’agit pas là, monsieur le ministre, de projets de confort, mais bien d’infrastructures indispensables, qui détermineront la capacité future du Gers à contribuer à la production et au redressement économique national. Les territoires ruraux ne sont pas un fardeau mais bien une chance pour notre pays, pour autant que la solidarité s’exprime à leur égard en matière de projets structurants reconnus par tous comme nécessaires. Merci d’avance, monsieur le ministre, pour l’attention que vous porterez à ces projets importants pour l’avenir du Gers et des Gersois.

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