Madame la ministre, j’entends bien vos arguments mais depuis quelques années, l’hôpital s’est repris en main. Vous avez eu raison de rappeler les objectifs qui avaient été fixés lors de l’attribution de cette enveloppe. L’ouverture sur le territoire est véritablement en cours. Vous l’avez dit, il s’agit d’un établissement de proximité : nous sommes d’accord sur ce point, mais il est indispensable au territoire. La coopération a été développée et les médecins travaillent déjà entre eux. Ceux de l’hôpital Sainte Musse de Toulon, que vous avez cité, viennent exercer à Brignoles. Quant à la troisième condition, qui était de réduire le très important déficit, l’hôpital de Brignoles, qui n’est pas le seul à se trouver déficitaire, a réussi à le faire baisser chaque année depuis au moins trois ans. C’est d’ailleurs pour cette raison que le directeur de l’ARS, avec qui nous entretenons d’excellents rapports, a accordé cette année encore un million d’euros en crédits de fonctionnement.
Pour autant, nous sommes enfermés dans un cercle vicieux. Le serpent se mord la queue. L’on veut que nous fassions partie de la communauté hospitalière de territoire Var Ouest mais l’on nous fixe parallèlement des objectifs difficiles, que nous ne pourrons pas atteindre sans y être aidés ! Ce n’est qu’une fois l’hôpital rénové que l’évolution pourra suivre son cours.
Aujourd’hui, cet hôpital a vraiment besoin de votre regard bienveillant, ne serait-ce que pour le conforter dans les décisions qu’il a prises et qui vont toutes dans le bon sens.