C'est au quotidien qu'il faut lutter contre le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme : il n'y a pas de calendrier pour cela.
Le 27 janvier, lors de la Journée internationale de la mémoire de l'Holocauste, j'assisterai à une manifestation réunissant 350 jeunes. Ce sera une nouvelle occasion de combattre cette théorie nauséabonde du négationnisme. La commémoration de la libération des camps, en 2015, nous permettra de revenir à ces questions de façon plus visible encore, en insistant sur ce combat commun à nos différentes familles politiques.
À l'échelle européenne, plusieurs actions ont été entreprises. La première, dont Bernard Cazeneuve avait pris l'initiative lorsqu'il était chargé des affaires européennes, associe le Parlement européen des jeunes à un rassemblement au mémorial de Caen : la date en sera fixée dans les prochains jours.
J'ai également suggéré à M. Martin Schulz d'organiser, au sein du Parlement européen qu'il préside, une cérémonie commémorative consacrée à la Seconde Guerre mondiale ; il s'y est montré ouvert. Les parlementaires français pourraient d'ailleurs en prendre eux-mêmes l'initiative.