Nous connaissons votre engagement dans la politique mémorielle, mais à Oradour-sur-Glane, dans ma circonscription, voilà dix-sept ans que rien n'est fait ; or il y a danger. Dans le même temps, on voit réapparaître, dans les médias, d'anciens criminels SS oubliés lors du procès de Bordeaux…
Il y a quelques jours, un jeune a été écrasé par l'effondrement d'un mur lors de la tempête en Bretagne : faudra-t-il attendre un tel drame pour que l'État agisse à Oradour-sur-Glane ? Le Président de la République avait pris des engagements, lors de sa visite sur place avec le Président allemand, l'an dernier. La mémoire, c'est aussi la sécurité des lieux de mémoire.
Je suis irrité par un tel immobilisme, car le site d'Oradour-sur-Glane est sans doute le premier lieu de mémoire en France, en tout cas en dehors de Paris. Vous avez saisi le ministère de la Culture, mais il ne fait rien. Peut-être notre commission pourrait-elle également se mobiliser ?
Vous aviez sans doute répondu à certaines préoccupations de M. Pueyo, avec l'idée d'un chantier réunissant des jeunes de l'Union européenne – notamment allemands – et financé par celle-ci, à Oradour-sur-Glane. Où en est cette idée ?